Qu’est-ce que l’Inconscient ?

L'inconscient est ce qui échappe à la conscience : c'est une notion qui relève de la psychologie et de la psychanalyse, et non pas de la neurologie. Cela fait maintenant plus d’un siècle qu’on en parle, sans pouvoir le définir scientifiquement. Nous avons tous un cerveau mais il est extrêmement difficile d’en saisir son fonctionnement, donc de SE comprendre, car dans le fond, nous sommes un cerveau sur pattes.

Alors imaginez que votre cerveau fonctionne comme une production télévisuelle, comme un plateau de cinéma : d’un côté, il y a la Réalisation, avec tous ses professionnels qui œuvrent ensemble pour une production, réaliste ou chimérique, et de l’autre la Post -Production avec son spécialiste du raccord de prises et des effets spéciaux.

• Le cerveau rationnel, appelé Conscient, est le cerveau de la Production. Vous y êtes tour à tour réalisateur, acteur, figurant, caméraman, preneur de son, etc….Vous fonctionnez avec des Mots.

• L’Inconscient, lui est le cerveau de la post-production. Il raccorde les moments forts de la journée à ceux des souvenirs, créé des bandes annonces pour le lendemain. Il produit des rêves déraisonnables, avec des effets spéciaux parfois source de cauchemars. Il fonctionne avec l’Image…. Cela vous parle n’est-ce pas ? À travers rêves et cauchemars, la Post-Prod envoie des messages à l’équipe du plateau, pour raccorder les souvenirs ou prévenir des dangers et des incohérences….. L’inconscient est le cerveau de l’image, et l’hypnose nous permet d’y faire un tour, pour comprendre quelle forme il a donné à nos expériences de vie, et avec quels effets spéciaux il a traduit nos émotions.

Pour certains, des forces obscures bouillonnent continuellement sous la surface de la conscience et sont incontrôlables. Pour moi, l’hypnose est un billet d’accès VIP pour devenir technicien en post-production le temps d’une séance, et ajuster les alarmes, supprimer certains blocages et nettoyer quelques moteurs encrassés. Non pas, comme au temps de Freud, pour entrer dans une « normalité », mais bien pour mieux se comprendre et aider le cerveau rationnel à accepter sa singularité.